lundi 7 juin 2010

11 septembre - Libération de Dijon

Ce matin du 11 septembre, le 1er Escadron aux ordres du Lieutenant Des Moutis doit se porter à l’est de Dijon afin d’éclairer la marche du Combat Command 2.

A 6h00, le 1er Escadron quitte son cantonnement de Corpeau pour se rendre au Carrefour de Cîteaux, où il doit prendre contact avec des éléments du 2e Régiment de Spahis Algériens de Reconnaissance, en vue d’une action de reconnaissance commune de grande envergure.

Dès 10h00, tous ces pelotons patrouillent le long de la rivière l’Ouche et enjambent les différents ponts dans le but de trouver l’itinéraire le plus sûr. Celui qui permettra aux chars et aux véhicules lourds du CC2, un passage dans de bonne condition.

Après une brève halte, le 1er Escadron fait un nouveau bond en avant qui le porte sur l’axe Etevaux – Binges et Arc sur Tille. En milieu d’après-midi, de nouveaux ordres arrivent au PC léger du Lieutenant Des Moutis. Celui-ci enjoint ses directives aux différents chefs de peloton.

Le 3e Peloton du Sous-lieutenant Gentien prend la direction du village de Bourberain. A destination, les Chasseurs du 3e Peloton sont accueillis par un feu nourrit d’armes automatiques. Ne connaissant pas les forces ennemies en présence, le Sous-lieutenant Gentien reçoit l’ordre de décrocher au plus vite, et d’aller se positionner dans la localité de Lux. Là, le Sous-lieutenant commandant le 3e Peloton ordonne à ses cavaliers d’embosser leur véhicule aux différents accès du village. A la nuit tombée, celui-ci envoie des patrouilles à pied aux abords du village. Soudain, des vrombissements de moteurs parviennent aux oreilles du Sous-lieutenant Gentien… Quel soulagement, il s’agit des Tank M10 Destroyer du 2e Escadron du 9e RCA.

Dans un même temps, le 1er Peloton aux ordres du Lieutenant Tréhu fait route pour la petite cité médiévale de Bèze. Il y passera la nuit en halte gardée. L’ennemi en retraite de l’ouest de la France, pouvant apparaître à tout moment.

Tandis que le 2e Peloton de l’Aspirant De Marancourt et le PC du Lieutenant Des Moutis se déplacent vers la commune de Beire le Châtel.


Civils posant avec des soldats français à Dijon

Ce même jour, le 5e Escadron aux ordres du Capitaine André quitte Marsannay la Côte et emprunte la route sinueuse qui mène à Dijon.

Les Cavaliers du 5e Escadron sont les premiers soldats français à pénétrer dans la capitale de la Bourgogne enfin libérée.

En effet, le commandement allemand, craignant de se faire encercler dans la ville, a profité de la nuit pour quitter les lieux en toute hâte.

A ce sujet, le général De Lattre De Tassigny écrira : « A l’aube du 11 septembre, les patrouilles du 3e Régiment de Chasseurs d’Afrique, parties de Chenôve, trouvent le vide devant elles. Sous le carillon des cloches, la population dijonnaise en liesse acclame les hommes. »

Mais le temps presse, le 5e Escadron ne peut s’attarder dans la Cité des Ducs. En début d’après-midi, celui-ci le départ pour l’Is sur Tille et effectue des reconnaissances dans la région.

2 commentaires:

  1. Bonjour, bravo pour votre site, je suis également passionné de cette période, je dispose de photos de photos de la 1ere Armée Francaise faisant halte sur la place de Bèze.
    Je pense bientôt écrire un article sur mon blog.
    A bientôt.

    " le 1er Peloton aux ordres du Lieutenant Tréhu fait route pour la petite cité médiévale de Bèze. Il y passera la nuit en halte gardée "

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  2. Bonjour Jeepy,

    Je vais de suite consulter votre site !
    David

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