Dès le matin du 22 août, le 1er Escadron fait, à nouveau, route vers Peypin. Celui-ci doit jauger et évaluer les forces ennemies. Avant le départ, l’Aspirant De Marancourt apprend son affectation au 2e Peloton, dont il en devient le chef.
Le Lieutenant Tréhu (1er Peloton) rentre de reconnaissance avec des renseignements précis sur les positions des armes allemandes. Ces renseignements sont immédiatement transmis à l’Etat-major du CC2 pour les préparatifs d’une offensive dans ce secteur.
En effet, le Général Touzet du Vigier, commandant de la 1er DB souhaite avoir sa totale liberté de mouvement sur les axes d’Aix et de Marseille. Le Colonel Kientz, commandant du CC2 se voit confier la mission de faire tomber la position de Peypin dans la journée. Le Chef d’escadrons De Menditte, commandant en second du 5e RCA, reçoit l’ordre délicat de mener à bien cette action. L’opération doit s’effectuer avec les éléments suivant, à savoir : le 4e Escadron / 5e RCA du Capitaine Dumesnil, la 3e Compagnie de Zouaves, la 9e Batterie du Groupe d’artillerie III / 68e RA ainsi que le 1er Escadron du 3e Régiment de Chasseurs d’Afrique. Les « sherman » du 5e RCA, les pièces d’artillerie du 68e RA et les 3 automoteurs Howitzer 75mm du 1er Escadron du 3e RCA aux ordres de l’Aspirant Blasselle entrent en action et déversent un déluge de feux et d’aciers sur les positions allemandes tenues par le II. Bataillon / Grenadier – Regiment 933.
Au cours de l’attaque, ordre est donné au Lieutenant Des Moutis et une patrouille d’AM-M8 de reconnaître le village des Pegoulières. Le cavalier motocycliste Souillard est blessé par une rafale d’arme automatique.
Durant l’assaut conjoint de Peypin, le Maréchal des Logis Simonet (1er Peloton), chef de bord de l’AM « Dupleix » abat à bout portant un sniper ennemi qui tirait dans sa tourelle. Le 1er Escadron doit appuyer la progression de la 3e Compagnie de Zouaves, ayant elle-même pour mission de s’infiltrer par la crête boisée reliant La Destrousse à Peypin.
Au terme d’une éprouvante journée de combat, les forces allemandes décrochent, en laissant derrière eux 32 prisonniers. Le village de Peypin sera définitivement nettoyé dans la nuit, enfin, libéré du joug ennemi.
Ce même jour, le 5e Escadron se voit morcelé en différentes formations. En effet, les 1er et 2e Peloton ainsi que le Peloton Hors Rang se retrouvent sous la tutelle du Groupement Durosoy (Lieutenant-colonel Durosoy, chef de Corps du 2e Cuirassiers). Tandis que le 3e Peloton intègre le Groupement De Laprade (Commandant en second du 2e Cuirassiers).
Ledit Groupement De Laprade est envoyé en direction d’Aix. De son côté, le Groupement Durosoy part pour Aubagne et Marseille.
Le Sous-lieutenant Maurice prend le commandement du 2e Peloton en remplacement du Sous-lieutenant Schmidt, grièvement blessé la veille. Ce même Peloton amorce une nouvelle tentative pour pénétrer dans Marseille, mais le convoi est vite arrêté par un tir d’artillerie très précis émanant des batteries du 244. Artillerie – Regiment. Une AM-M8 est endommagée, le cavalier Mohammed Benchia est blessé au bras par des éclats d’obus, ainsi que le 1ère Classe Maamar Bel Kheir.
Mais le Général Sudre, commandant du CC1, décide par une manœuvre hardie de déborder la résistance allemande par le Nord.
Le 5e Escadron, avec à sa tête le 1er Peloton du Lieutenant De Brémon, reconnaît les Camoins, La Valentine et le nord de Saint Marcel. Au moment d’entrer dans la cité phocéenne, l’Etat-major du CC1 ordonne à l’Escadron de stopper son avance. Celui-ci cantonne et passe la nuit à La Valentine en compagnie d’un détachement du 2ème Cuirassiers.
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